Le plus gros problème des hommes et de tout être humain qui se respecte, c'est qu'il doit faire des choix et que son instinct contredit ses sentiments. Tout ce bric à brac de choses plus ou moins perceptible devient alors trop dure à gérer ; c'est compliqué. Mais finalement ça ne le devient que parce qu'on a peur.

Ce que je me souviens de notre rencontre ? Bizarrement ma première impression fut détestable, ce type un peu trop sûr de lui qui étale sa culture et sourit à tout va. J'ai besoin qu'on me séduise moi, j'aime dominer dans ce genre de moment, le problème c'est que l'on était pareil.
A un détail près, les relations sérieuse très peu pour moi. J'aime bien constatée celle des autres, je m'emballe très vite pour mes amies d'ailleurs, je vis tout ça par procuration, mais je suis bien trop lâche pour oser vivre ça moi même. Ce que j'aime constater, c'est que les hommes qui recherchent ce genre de relations amicales un peu améliorées, lorsqu'ils finissent par vraiment la trouver ne peuvent s'empêcher de finir par vouloir posséder la fille. Vraiment, je pense qu'il n'aime pas savoir que l'on peut se passer deux, ils se sentent exister quand on leur prête attention.

Toi tu m'as voulu, mais tu ne l'as pas montré. Je suis tombée dans ton piège comme une idiote. On est fusionnel depuis le tout début, du genre à se parler du matin au soir par texto, de se téléphoner pendant des heures et de skyper à peine le téléphone raccrocher. Je sais pas pourquoi, pour ça, ça n'a pas était progressif, on c'est rencontré et du jour au lendemain on était comme des meilleurs amis se connaissant depuis des années. J'ai toujours rêver d'avoir un meilleur ami. Avec toi j'avais pas le sentiment d'avoir des défauts ou des complexes, je me sentais vivre. Je pensais pas qu'on pouvai m'aimer comme ça, je pensais qu'on devait broder, et bien emballer par plaire. C'est pour ça que j'ai pas vraiment fait attention à tes petites attentions qui se multipliaient, au fait que tu me demandais toujours un peu plus, par petite touche. Un petit coeur, un "Tu me manques". Tu as été patient, plus de sept mois à m'apprivoiser, à hésiter, à te lancer. J'ai fini par accepter ce qui aurait dû me sembler évident bien plus tôt. Je suis devenue dépendante de toi. Je ne trouve plus ce mot péjoratif, je le trouve plein d'avenir puisque tu fais partie de moi. Mon existence est liée à la tienne.

Je ne peux pas savoir combien de temps ça durera encore, mais ce que je sais, c'est que malgré les milliers de kilomètres qui nous sépare, je suis à toi.