Je suis un Poussin.

Le plus gros problème des hommes et de tout être humain qui se respecte, c'est qu'il doit faire des choix et que son instinct contredit ses sentiments. Tout ce bric à brac de choses plus ou moins perceptible devient alors trop dure à gérer ; c'est compliqué. Mais finalement ça ne le devient que parce qu'on a peur.

Ce que je me souviens de notre rencontre ? Bizarrement ma première impression fut détestable, ce type un peu trop sûr de lui qui étale sa culture et sourit à tout va. J'ai besoin qu'on me séduise moi, j'aime dominer dans ce genre de moment, le problème c'est que l'on était pareil.
A un détail près, les relations sérieuse très peu pour moi. J'aime bien constatée celle des autres, je m'emballe très vite pour mes amies d'ailleurs, je vis tout ça par procuration, mais je suis bien trop lâche pour oser vivre ça moi même. Ce que j'aime constater, c'est que les hommes qui recherchent ce genre de relations amicales un peu améliorées, lorsqu'ils finissent par vraiment la trouver ne peuvent s'empêcher de finir par vouloir posséder la fille. Vraiment, je pense qu'il n'aime pas savoir que l'on peut se passer deux, ils se sentent exister quand on leur prête attention.

Toi tu m'as voulu, mais tu ne l'as pas montré. Je suis tombée dans ton piège comme une idiote. On est fusionnel depuis le tout début, du genre à se parler du matin au soir par texto, de se téléphoner pendant des heures et de skyper à peine le téléphone raccrocher. Je sais pas pourquoi, pour ça, ça n'a pas était progressif, on c'est rencontré et du jour au lendemain on était comme des meilleurs amis se connaissant depuis des années. J'ai toujours rêver d'avoir un meilleur ami. Avec toi j'avais pas le sentiment d'avoir des défauts ou des complexes, je me sentais vivre. Je pensais pas qu'on pouvai m'aimer comme ça, je pensais qu'on devait broder, et bien emballer par plaire. C'est pour ça que j'ai pas vraiment fait attention à tes petites attentions qui se multipliaient, au fait que tu me demandais toujours un peu plus, par petite touche. Un petit coeur, un "Tu me manques". Tu as été patient, plus de sept mois à m'apprivoiser, à hésiter, à te lancer. J'ai fini par accepter ce qui aurait dû me sembler évident bien plus tôt. Je suis devenue dépendante de toi. Je ne trouve plus ce mot péjoratif, je le trouve plein d'avenir puisque tu fais partie de moi. Mon existence est liée à la tienne.

Je ne peux pas savoir combien de temps ça durera encore, mais ce que je sais, c'est que malgré les milliers de kilomètres qui nous sépare, je suis à toi.

Vendredi 19 octobre 2012 à 3:30

Les hommes sont un peu comme les pubs, ils promettent beaucoup et agissent trop peu.

Jeudi 11 octobre 2012 à 14:37

Notre couple est une véritable misère. Notre complicité c'est dissipée, en quelques semaines un espèce de mal-être et d'indifférence est apparue.
Cette putain de distance nous fait nous rendre compte qu'on est finalement qu'un couple comme les autres, c'est dure d'accepter ça quand on a presque vécu un an sans soucis majeur, on tombe face à un problème sans solution, ou qui du moins nous reste invisible. La déception laisse place au déni. On se rend compte que l'on peut rompre, merde. C'est quelque chose qui ne semblait pas nous atteindre avant, on a vécu à distance toute notre relation mais un Nantes-USA c'est tout de suite plus contraignant. Les 7h de décalage, la relation internet. On renoue un peu, hier premier skype depuis près de 3semaines Avant on ne passait pas une journée sans.
Lorsqu'il était encore en France, on était de ses couples-meilleurs amis qui se parlait du matin au soir. Je ne saurais pas vous dire se qu'on trouvait à se raconter, ça me semble tellement énorme maintenant, mais on trouvait. On s'envoyait SMS sur SMS, des MMS dès que l'on trouvait quelque chose d'intéressant, on passait plusieurs heures au téléphone ou sur skype en soirée. Il faut dire qu'on se voyait maximum un week end toutes les 3semaines, et c'était déjà dur.
On a tout les deux notre caractère, et puis je dois être une peu chiante vu que je lui fais peur des fois. Bref, on c'est toujours engueulé pour des broutilles, c'était con et on se moquait très vite de nous même. Aujourd'hui on ne rit plus, on ne se parle plus et on ne se voit plus.
On avait besoin d'une pause dans cet éloignement forcé, dans 10jours on aurait du se toucher, se câliner, s'embrasser. Rien de tout ça. Partiels de dernière minutes, aucunes possibilité de les repoussés. Billets d'avion non remboursable, 800 euros balancés.
Quand ça fait des semaines qu'on se raccroche à ça pour relancer son couple, pour dire qu'on repartira du bon pied, que lorsque l'on se voit on ne se prend pas la tête, tout est bien, tout est beau. Quand on t'annonce avec un air de fin du monde que dans 10jours tu n'auras toujours personne avec qui dormir et qu'il faudrait peut être penser à rompre parce que ta vie est en stand-bail depuis 2mois.. tu ne trouves plus rien à dire, la colère, la rage, le mépris. Tu ne sais même pas quoi faire tellement tu t'en veux d'en être réduit à ça. A cette loque immonde qui attends et qui crèverait d'attendre, tu ne te reconnais plus, tu ne pense plus à toi tu penses à nous à après. Depuis quand je dois penser double ? Depuis quand je dois m'imposer des villes de concours pour être plus près de quelqu'un qui lui choisi entre des pays limitrophe. Tout me semble démesuré avec lui, la distance, l'éloignement, le manque, l'amour. C'est trop, c'est toujours trop. Ca finira par un trop rien.

Samedi 29 septembre 2012 à 15:20

Le problème avec les parents qui cherchent une baby sitter, c'est qu'ils vous appellent au dernier moment. Ca ne me gênerais pas dans la mesure où il resterait aimable, le fait qu'il considère que vous n'avez pas de vie en dehors de leur chérubin est assez étonnant. Un samedi soir, vers 20h on m'avait appelé "J'ai vu que vous faisiez du baby sitting, vous êtes disponible dans 30min ?" pas un bonjour, un s'il vous plait, rien. En plus de ça, aucune questions élémentaires, ils me confiraient la responsabilité de leurs enfants sans s'inquiéter. Bref, j'ai dit non et la personne à raccrocher sans un au revoir. Je me souviens également d'un jour où une maman chez qui j'avais déjà fait une garde m'a rappelé pour son petit bout malade. Je m'y rends rapidement après mes cours en début d'après midi Une fois là-bas surprise, la mère voulait juste ne pas avoir son gosse sur le dos tout l'après-midi, elle est restée devant la télé. Je dois avouer que ça m'a un peu choqué, mais elle m'a en plus de ça appelé pour faire à manger et des tâches ménagères, ce dont il n'avait jamais été question. C'est ainsi qu'une baby sitter se transforme en bonne à tout faire pour le même salaire.

A côté de ça il y a des parents absolument géniaux, ceux qui t'appellent en avance que ce soit pour bien discuter au téléphone ou se rencontrer avant la garde. Ils vous donnent toutes les informations nécessaires, vous demandent s'il y a des problèmes de locomotions, vous appellent en cas de retards, vous laissent de la monnaie pour acheter une glace à leur fille mais également une pour vous et précisent "Laissez la vaisselle ce n'est pas à vous de faire ça". Pour tout dire une fois on m'a même montré où est-ce-que j'avais le droit de fumer, mais c'est quelque chose que je me refuse à faire pendant que je travaille.

Edit : Après un baby sitting hier soir j'ajouterais que les parents peuvent aussi vous proposer de boire et de fumer avec eux avant qu'ils ne sortent. C'est ce que j'appelle travailler dur pour un salaire mérité.

Samedi 29 septembre 2012 à 15:03

Et tout est à recommencer.

Jeudi 27 septembre 2012 à 23:59

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